Rencontre avec Célia Lopez, 3D artist & interactive designer

Toute jeune freelance, Célia parcourt le monde en créant des projets inspirant pour la communauté créative mondiale. Retour sur son parcours et ses créations.

Vous le savez probablement si vous êtes ici : depuis la création de Webdesigner Trends, j’ai à cœur de vous faire découvrir des créatifs de talent. Dans cette série d’interviews, je vous propose de découvrir le parcours et les inspirations de mes pairs.

1. Bonjour Célia, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Tout d’abord, je voulais te remercier pour cette interview, je suis très honorée que tu m’aies demandé d’y répondre. Je m’appelle Célia Lopez, je suis 3D artist & interactive designer. Cela fait un an et demi que je suis freelance et que j’ai la chance de pouvoir parcourir le monde grâce à ce statut.

2. Qu’est-ce qui t’a donné envie de travailler dans le milieu du design ?

D’aussi loin que je me souvienne, ce sont les productions que j’ai pu voir sur Fubiz, Codrops ou même les projections architecturales auxquelles j’ai assisté. À l’époque, j’étais loin de me douter de tout ce qui m’attendait ensuite…

3. Comment l’école des Gobelins a contribué à te faire grandir créativement ?

La plus grande force que j’ai pu trouver à Gobelins c’est l’esprit collectif. On dit qu’on est le résultat des 6 personnes avec qui on passe le plus de temps. Et je pense que mes amis/camarades m’ont vraiment aidée à grandir créativement et inversement bien sûr. En échangeant nos compétences, on a grandi plus vite !

Je voudrais quand même souligner une deuxième très grande force de Gobelins : les projets sur lesquels on travaille. On fait des projets qui nous plaisent vraiment pour lesquels on aime se surpasser, donc qui nous permettre de grandir plus vite. Cela ne s’arrête pas à la fin des cours. J’ai eu la chance de retrouver cet épanouissement en travaillant en team avec des Gobelins freelances diplômés il y a 6, 7 ans qui sont aussi de très bons amis. Bosser en team, donner le meilleur de moi-même et voir que les autres font pareil, ça permet de s’épanouir plus vite. C’est ce que je préfère dans mon travail.

4. Peux-tu nous parler de ton process, quand tu commences une création en 3D ?

Concentrons-nous sur un projet de motion 3D pour une start-up par exemple. D’abord, on se fait un visio-call où l’on échange sur le projet du client, son message, etc. Puis je pose mes idées avec un story-board. On se refait un échange vidéo ou j’explique les pistes que j’ai choisies, le style de DA ainsi que les animations pensées. Lorsque le scénario est validé, je me lance sur une image statique, qui donne le ton.

Une fois que celle-ci est validée, j’enchaîne avec les images clés suivantes puis avec l’animation. Les clients sont gourmands de retours, alors on discute de ce qui est faisable ou non dans le temps imparti.

Pour mes projets perso, généralement je me fais un board sur Photoshop des références trouvées sur Pinterest, Instagram ou bien encore des photos j’ai pu prendre. Je modélise d’abord mon élément principal, la texture, puis je passe à l’environnement. J’essaye souvent de me mettre dans la peau de Wes Anderson pour imaginer le cadrage. J’adore les plans qu’il apporte, les symétries, les couleurs… Ça m’aide à réfléchir ma composition.

5. Quels sont tes projets à venir ?

En juin dernier, je suis arrivée à un moment de ma vie où je me suis sentie très libre, je n’avais pas d’attache dans une ville en particulier et mon freelance me permettait de voyager. J’ai alors décidé de m’ouvrir le plus de portes possible pour ensuite choisir ce qui me paraissait correspondre le plus à mes attentes. J’ai donc passé 5, 6 mois entre Tokyo et l’Amérique du Nord. Des portes se sont ouvertes pour des postes full time ou du freelance.

Entre temps, l’idée de monter mon propre studio de 3D à Paris avec un ami s’est fait ressentir. Pour le moment, je n’ai pas pris de décision. Dans tous les cas, mon ambition première est de ne cesser de m’améliorer en 3D, en motion et en design et en anglais; bref de ne cesser d’apprendre !

6. Quels sont tes conseils / secrets pour garder ta motivation à créer ?

(Rire) Mon petit secret ne va pas parler à grand monde, mais je le donne quand même. Pour peu que ça motive au moins une personne !
Ma motivation à créer est dans mon « pourquoi”. Souvent je note sur papier ce à quoi j’aspire (mon pourquoi-je-veux-me-tuer-à-la-tâche-au-final). Je le transforme en plusieurs « buts » jusqu’a ce qu’ils deviennent des obsessions si grandes qu’il m’est impossible de penser à autre chose.
Ainsi, de fils en aiguilles, ils se réalisent. C’est simple (rire) !

Aussi, je simule mon envie et ma motivation en regardant quotidiennement des choses qui m’inspirent sur Instagram, Dribbble, Fubiz, Awwwards, FWA, Twitter… Ah oui ! J’oubliais presque, mais c’est vrai que lorsque j’ai des retours positifs sur Instagram ou Twitter ça me booste !

Merci de m’avoir lu et n’hésitez pas à booster ma motivation ici hahaha :
twitter.com/CliaLpz
instagram.com/clia.lpz
celialopez.fr

Bonne journée à tous !

Merci Célia, de m’avoir accordé cet interview ! Belle route créativement boostée à toi 😉

Laisser un commentaire :

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*